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Tu es assis près de moi,
Je me sens si loin de toi.
Le vide entre nous est si grand
Et il me reste si peu de temps
Pour me rapprocher de toi
Pour que tu me prennes dans tes bras
Pour que tu m'aimes, que tu m'adores,
Pour que tu meurs si je m'endors.Mais je vois bien, tu es ailleurs,
Je n'ai pas de place dans ton coeur,
Tu me souris de temps en temps
Malheuresement ton sourire ment.
Moi mes sourires te donnent l'amour
De tout mon coeur de jours en jours.
Toi tu y reste sans réaction,
J'essaye pourtant de faire pression.Mais jamais tu ne me diras
Les mots que j'attends de toi
Et jamais tu ne me prendras dans tes bras.Pourtant j'essaye de te faire comprendre
Par mes mots doux, mes gestes tendres
Que je ne suis pas intéressée
Par ta si jolie amitié.
Moi je voudrais aller plus loin
T'emmener sur des rivages lointain,
Où le soleil, le sable doux
Nous offriraient un bonheur fou.Et pour connaitre ce bonheur
Ta vie deviendra un malheur,
Quand je donnerai mon corps aux eaux
De mon lac bleu qui est si beau.
Je vais les laisser m'emporter
Sur une terre désertée
Et là j'attendrai chaque jour
Que tu me revienne mon amour.Et comme ta peine sera si forte,
De me voir, moi princesse morte
Tu claquera la grande porte
Pour te noyer dans les eaux propres.
Enfin nous serons réuni,
Loin du monde et du long ennui,
Et peu m'importe le temps, la fin
Puisque l'avenir nous appartient.
Je t'aimeCopyright Aurélie 2006
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Quand le soleil descend
Disparaît doucement
Laissant place à la nuit,
À tes peurs enfouies.Tes démons enfin naissent,
Les fantômes apparaissent,
Tous les monstres surgissent,
Ils sont là t'assaillissent.Petite princesse du noir
Assise dans le noir,
Tu appel et tu cri
Le sauveur de ces nuits
Ton prince ne viendra plus
Car lui il s'est perdu
Sur le chemin de ton coeur
Qui menait au bonheur.Les démons t'ont ôté
Ta longue robe déchirée
À présent tu es nue
Et tu ne bouges plusLes fantômes caressent
Ta nudité, princesse
Ils aiment ton joli corps
Aussi pâle que la mortEt les démons te violent,
Princesse tu deviens folle.
Ils dévorent ta peau,
Ils la mettent en lambeauxPetite princesse du soir,
Allongée dans le noir,
Tu laisses rouler les larmes
Sur tes joues, petite femme
Tu pleures le prince échoué
Qui t'a abandonnée
À tes démons sinistres
À présent tu es tristeEnfin le jour se lève
Et recouvre les falaise
De sa douce clarté
D'une oréole doréeToi tu es allongée
Princesse, recroquevillée
Et ton corps est souillé
À tout jamais marqué.Ton coeur lui est détruit
En miette toute ta vie
Et le prince est banît
Il faut que tu l'oubli.Petite princesse du soir
Tu souffres de devoir
Banir le prince ainsi,
Grand amour de ta vie.
Cette action difficile,
Va te rendre fébrile,
Et pour ne plus souffrir
Tu es prête à mourir.Aujourd'hui princesse ton coeur est de marbre
Pris au piège entre les glaces
Ton visage est si froid
Ton sourire n'est plus là.Princesse de douceur
Princesse de bonheur
Princesse de malheur
Princesse de terreur
Princesse....Copyright Aurélie 2006
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Eh encore un texte de moi. J'ai une période d'inspiration là c'est énorme. Peut-être à cause du souvenir de l'été dernier... On essaye de vivre au présent mais des fois on en est incapable, on ne peut s'empécher de regarder en arrière. Des jours on est heureuse de ne plus y être et des fois on aimerait y retourner. Je vous laisse lire.
Il y a en mon âme
Une blessure et des larmes,
La blessure invisible,
Si ancrée, invinsible.Il y a dans mon corps
L'autre moi, ivre mort,
Le monstre du malheur,
Qui provoque la terreur.Il y a dans mon sang
Une maladie qui rend
Ma vie insuportable,
Douleur insurmontable.Il y a dans ma voix
Un cri, tu n'entends pas
Tous ces mots qui résonnent,
Tout l'amour qu'ils te donnent.Il y a dans mes yeux
Ce regard malheureux
Qui te lance un appel
À si fortes décibels.Il y a sur mon visage
Les lettres de ces pages
Où j'ai voulu noyer
Ma peine insurmontée.Il y a en mon sein
Le malheur, le chagrin
Qui peu à peu détruit
Ma si petite vie.Il y a dans mon coeur
La haine et la rancoeur,
Et l'envie d'un bonheur
Loin en ses sombres heures.Il y a dans ma main
Le couteau du destin,
Mettant fin à mon mal
Dans un tout dernier râle.Copyright Aurélie 2006.
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C'est pour Romane que j'ai écrit ce texte. Pour ma petite patate adorée. Un texte d'amour différent des autres. Ici un amour d'amitié...je suis pas sure que ça se dise. Enfin voilà.
C'est en t'ouvrant mon coeur
Que j'ai commis l'erreur
Jamais je ne pourrai plus
Vivre sans toi je l'ai sus
Quand je croise ton regard
C'est bizzare
Car toute mon âme s'égard
Tu n'le sais pas mais tu tiens
Toute ma vie entre tes mains
Les jours où tu n'es pas là
Moi sans toi
Je ne vis plus j'ai froid
Je fais n'importe quoi
De ne pas m'en vouloir
De te vouloir jour et soir
Mais si toi tu es loin
Je me meurt
Moi je ne suis plus rien
C'est dans tes yeux que j'existe
J'y vis et puis j'y persiste
Mais si tes yeux sont fermés
Je suis morte
Déchirée, enterrée
Je deviens l'ange tombéeCopyright Aurélie 2006
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Je suis sur ton corps,
Lui si beau et si fort.
Tu me vois si sereine,
Tu ne vois pas ma peine.Toi tu sembles effrayé,
Ton visage s'est crispé.Ton ventre est recouvert
D'un sang rouge salutaire.Et mes yeux sont emplis
De larmes enjouies,Eux face à ton regard
Rempli de désespoir.Le sang coule sous mon ventre
Et par plaisir j'éventreCe corps que je haïs
Ce corps que je maudis.Le liquide coule toujours
Sur ton ventre mon amour.Moi qui ai déchiqueté
Ce corps désespéréMa chair est en lambeaux
Mise en pièce au couteau.Et puis soudain le froid
La mort est près de moi.Toi aussi tu la sens,
Et soudain tu comprendsQue tu as assisté
Au suicide préparéD'une personne qui t'aimera
Même loin tout là bas.Mon âme enfin me quitte,
Pourvu qu'elle parte vite,La douleur est si forte,
Je m'espère déjà morte.Tu as dû ressentir
Mon tout dernier désir,Et enfin ton sourire,
Juste avant de partir.copyright Aurélie 2006.
Ha, un petit texte de moi. Une inspiration soudaine...et comme d'habitude c'est du bien glauque. Ici c'est le suicide que pourrait engendrer mon amour trop fort, trop intense. Un suicide face à la personne qui l'a provoqué, qui m'y a poussé sans le vouloir. Ce suicide devant lui juste pour qu'il regrette toute sa vie son incompréhension et son inagisement. Et oui, je suis comme ça. Mais je ne pense pas le faire un jour, parce que moi, l'écriture me sauve. Je vis et je fais les choses quand j'écris, autrement dit, je me suis déjà suicidée deux fois.
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