• Les larmes de la danseuses roulent sur ses joues,
    Viennent mourir sur ses lèvres et y laisse le gout
    De la mélancolie ; elle regrette le temps
    Où ses jambes la portaient au gré du vent.

    L'époque ou la musique dirigeait ses pas,
    Où les sons lui faisaient atteindre l'au delà,
    Donnaient vie à son corps, lui faisaient quitter sol
    Lui permettaient alors de prendre son envol

    Et tel l'oiseau qui part pour d'autre continent,
    Elle quittait cette terre, s'en allait lentement
    Vers un monde meilleur un paradis enfouit
    Tout au fond de son coeur, dans une ville engloutie.

    Mais la colombe blanche perdit un jour ses ailes
    Brisée par les efforts elle dut quitter le ciel
    Abandonner ses rêves et son paradis blanc
    Privée de tout espoir elle meure lentement.


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    Au delà des montagnes et des rivières
    De par delà les terres et les mers
    Loin des humains et de leur infamies
    De ce pays, des ombres et de la nuit.

    Une petite fille s'amusait
    Là bas ; entre les arbres elle jouait
    Elle ne se souciait du temps qui passait
    Elle aimait la vie et en profitait.

    Elle s'allongeait dans l'herbe entre les marguerittes
    Respirait leur parfum et repartait si vite
    Découvrir d'autres fleurs et de nouveaux parfums
    En pensant retrouver ceux qu'elle laissait au loin.

    Mais l'horloge a détruit les roses abandonnées
    Son tic tac a brulé la belle liberté
    De cette petite fille qui pleure le passé
    Qui regrette amèrement ses jeux dans les près.

    La vie lui a oté sa jolie innocence
    A contre coeur un jour elle dut quitter l'enfance
    De son ancien pays où tout était merveille
    Il ne lui reste que les couchés de soleil
    Et les arc en ciel ...



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    Inconnu qui habite mon corps depuis la nuit des temps
    Qui me hante et me parle de ton souffle tremblant
    Et qui parfois commande mes gestes et ma voix
    Comme si je n'étais qu'un vulgaire pantin de bois

    Cadavre toi qui un jour en moi fut enterré
    Je suis le cercueil qui te fut atttribué
    Aujourd'hui ton corps gît sagement dans le mien
    Et mon esprit se bat pour détruire le tien.

    Malheureux défunt quand parfois tu t'éveilles
    C'est alors moi qui tombe dans ton lourd sommeil
    Et toi tu prends ma plume et t'exprimes à travers les mots
    Ton sang coule sur ma feuille et y encre nos maux.

    Mais nul encore ne sait que tu es là en moi
    Nul n'imagine que je suis deux personnes à la fois
    Moi qu'ils connaissent et dont le coeur bat
    Et toi bel inconnu qui dort au fond de moi.


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    Petite fille du Japon, perdue
    Dans ce pays où pour toi rien ne vas plus
    Il te faut retourner dans ton monde
    Avant qu'ici bas tu ne tombes.

    Enfant du pays du soleil levant
    Là bas le bonheur t'attends
    Alors ne les laisse pas t'abattre
    Pour réaliser ton rêve il faudra te battre.

    Il faudra leur montrer ce que tu vaux
    Mais surtout ne pas fléchir à leurs mots
    Ne pas les laisser cette fois encore
    L'occasion de te prouver que tu as tort.

    Petite Japonaise ne laisse pas la faim
    Devenir ton combat, te mener à ta fin
    Ne te laisse pas ainsi détruire
    Ne vas pas gacher maintenant ton avenir.

    Ton rêve t'appartiens, ne les laisse pas l'abîmer
    Car petite Ayame moi je te promets
    Que bientôt les arbres de Sakura
    Seront juste devant toi
    Que le Japon t'appartiendra.


    Ayame-hime aishiteru


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  • Mon coeur, assiègé par les vents et marés,
    Usé par la violence de ces larmes salées
    Qui m'ont tant de fois innodée, qui ont assassiné
    Tous les rêves qui m'habitaient de par le passé.
    Fatigué d'avoir trop aimé ces dernières années,
    D'avoir donné tant de bonheur à ces hommes désirés,
    Et de n'avoir eu en retour que des mots d'amours bafoués,
    Des caresses sans tendresse, et des baisers volés
    Donné sans sentiments, juste pour profiter
    Du corps qu'ils avaient le droit de visiter.

    Mon coeur, victime de trop d'attentats,
    Trop de fois brisé et abandonné là,
    Saigne et meure lentement à l'intérieur de moi,
    Attendant le jour où sa vie s'eteindra.
    Pourtant j' espère encore parfois,
    Qu'un ange arrivera et qu'il le sauvera,
    Que de ses longs doigts fins il pansera
    Les plaies béantes, qu'il sera
    Celui que j' attends depuis longtemps déjà
    L'amour de ma vie, celui avec un grand A.


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