• Parce que ça sert à rien

     

    Petite larme qui roule et boule le long de ma joue et vient mourrir sur mes lèvres.


    Un l'infirmière chante
    Deux ça m'fait des choses
    Trois comme l'alouette
    Quatre j'ai peur
    Cinq c'est dur la vie
    Six pour un sourire
    Sept j'en pleure la nuit
    Huit et vous ?


     

    Mais je fais quoi ici ? Et pourquoi je vis ? Dis moi à quoi je sers ici bas.


    Poussière errante, je n'ai pas su me diriger
    Chaque heure demande pour qui, pour quoi, se redresser
    Et je divague
    J'ai peur du vide
    Pourquoi ces larmes
    Dis... à quoi bon vire

     

    Petite fille qui dort au fond de moi réveille toi. Petite démone mon opposé vas-y, détruis moi !


    De ce paradoxe
    Je ne suis complice
    Souffrez qu'une autre
    En moi se glisse
    Car sans logique
    Je me quitte
    Aussi bien satanique
    Qu'Angélique

     
     

    Ô ce monde qui fait n'importe quoi je le hais. Ô monde qui ne va plus droit tu ne me plais ... pas

     

    j'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
    au souffle du vent
    s'élevait l'âme, l'humanité
    son manteau de sang
    j'irai cracher sur vos tombeaux
    n'est pas le vrai, n'est pas le beau
    j'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer

     

     
    J'aurais aimé que tu poses tes yeux sur moi comme sur un diamant merveilleux. J'aurais voulu que tu dises ces mots qui ne se disent pas, qui se murmurent tout bas.

     
    Entends-tu ma voix qui monte?
    Vers toi qui ne vois
    Que celles qui ont des jambes
    Entends-tu ma voix qui monte?
    Vers toi qui regardes
    A la place d'écouter
    Ne vois pas mes écailles de poisson
    Si jolies
    Mais qui ne te plaisent pas

     
     

    Recroquevillée là je ne ressemble plus à rien. je ne suis que l'ombre du moi qui cherche encore sa voix.

     
    Je suis un oiseau
    Qui est tombé de haut
    Je traîne ma peine
    Une larme qui coule
    J'ai dans la gorge une boule
    Comme une pierre qui roule
    Perdue l'innocence des jours
    Passés dans la cour de l'école
    Du bonheur, j'en ai pas
    Y en a que pour Pierre et Paul

     

     
    Horloge je te hais pour tes tics tacs meurtriers, ces doux sons destructeurs qui me rapprochent de ma fin.

     
    Plus grandir, j'veux plus grandir
    Plus grandir pour pas mourir, pas souffrir
    Plus grandir, j'veux plus grandir
    Pour les pleurs d'une petite fille



  • Commentaires

    1
    Lundi 2 Juillet 2007 à 00:34
    ***
    Très joli medley de phrases.. malheureusement, on ne peux rien contre le temps sinon profiter de lui...
    2
    Lundi 2 Juillet 2007 à 13:32
    Merci
    de repasser par ici ^^ Et oui comme tu le dis le temps avance malgrè nous et l'on ne peut que subir et profiter même si l'on sait que chaque seconde nous est fatale ^^ Enfin ça nous permet quand même de passer de beaux moments ^^
    3
    Lundi 2 Juillet 2007 à 16:20
    ***
    Oui c'est sur que pleins de gens voudraient retourner en arrière pour gagner du temps , ou recommencer quelque chose qu'ils ont loupé! Et moi la première, pendant 4 ans j'ai regretté d'avoir laissé filer un amour qui aurait peut être pu devenir l'amour de ma vie. Et pendant ces 4 ans, j'ai rien fait d'autre que regretter en me rongeant les ongles. Une fois que je me suis rendue compte de quelle connerie c'était que ces regrets, j'ai pu de nouveau avancer. il ne faut jamais regretter le temps car pendant qu'on le regrette il continue de filer et on n'en finit pas de regretter...
    4
    Lundi 2 Juillet 2007 à 16:52
    ...
    j'aime beaucoup ta dernière phrase. C'est une belle leçon de vie ^^ Il est rare que j'éprouve des regrets moi c'est plutôt la peur du lendemain, de la mort, de la majorité. La peur de pleins de choses qui s'associent à la course du temps. Des fois j'aimerais qu'il s'arrête un peu et se repose.
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