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Et puis se rendre compte...
Trop fort peut-être je t'ai aimé,
Trop longtemps peut-être n'ai-je écouté,
Les mises en garde de mes amies,
Les mots de ma concience la nuit.
Alors je me suis abandonnée à toi
Je t'ai laissé me prendre contre toi.
Je t'ai donné le droit
De rapprocher tes doigts,
De mes hanches et de ma poitrine
De toutes ces parties intimes.
J'aime le contact de tes mains fines
Ne pas me défendre n'est pas un crime.
Le crime c'est toi qui l'a commit,
Toi assassin de mes espoirs enfouient
Qui m'a laissé croire à l'Amour
Qui m'a laissé tomber un jour.
Et je te hais pour tout cela
Pour ces moments tout contre toi
Où tu a profité de moi
De mon grand amour pour toi.
Mais je que tu me considère
Comme ni plus ni moins qu'un bout de chair,
Qu'un corps à carresser longtemps,
Qu'une fille sans âme, sans sentiments.Et aujourd'hui je pleure ce corps,
Souillé par tes mains.
Celui-ci appartenant à la mort ,
Qui l'a emmené si loin.
Tu dors, je pleure
Tu vis, je meurs
Tu rêve, je rêve
Tu ris, je crève.
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